Pour commencer cette série de chronique il m’a paru absolument indispensable de présenter cette remarquable compilation (à l’initiative de l’excellent label North Shadows Records) et qui est composée de 23 groupes/artistes qui ont mis leur talent au service d’une cause plus que noble.
Il est absolument vital que vous saisissiez l’importance que les bénéfices pour l’achat de ce disque seront directement versés à une association contre les maltraitances et violences sur enfants et mineurs.
Alors s’il vous plaît, faîtes un geste et vous ferez avancer les choses.
Au programme de cette compilation de grande qualité des artistes que vous connaissez et peut-être que d’autres pas.
En voici la liste :
Quand les artistes du sombre offrent à la lumière !!!
Encore une fois, pensez à la détresse de ces enfants et de ces adolescents en n’hésitant pas à faire un geste qui ne sera pas vain.
LIENS :
https://childrencompilation.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/northshadowsrecords
http://northshadowsrecords.fr/
Restons dans le nord de l’hexagone et plus exactement au Touquet avec ce trio absolument incontournable.
Dans l’époque éprouvante et sans précédent que nous subissons, les artistes nous sont d’une aide précieuse grâce à leur talent pour nous faire surmonter ces périodes souvent difficiles à gérer.
Il est certain que ce nouvel et merveilleux EP aussi bien dans le fond que dans la forme est plus que le bienvenu.
Démarrage en trombe avec le grandiose et intense « Appearance Effect » qui nous propulse avec une immense virtuosité vers des sommets. Une élégance, un romantisme sombre et aérien auquel il est impossible de résister. Absolument brillant !!! d’ores et déjà un standard du groupe.
La dégustation continue en compagnie de « The Doorway ». Une somptueuse mélodie atmosphérique qui envoie l’auditeur dans des profondeurs apaisantes et bienfaisantes. La voix de Jicé n’a de cesse de nous envoûter. Remarquable.
« Skilled Reptile » est un mets subtil qui égrène doucement une ambiance feutrée ultra addictive délicate et enivrante. Un travail d’orfèvre pour nous faire passer autant d’émotion pure. Un must !!!
Pour le dessert Trouble Fait’ (qui décidément a encore mis les petits plats dans les grands) nous propose un irrésistible « El in L.A » qui distille tout un panel de sensations dont les saveurs captivantes démontrent un savoir-faire imparable. Somptueux entremets !
Jetez-vous sur cet EP pour l’écouter encore, encore et encore sans la moindre modération. Régalez-vous.
LIENS :
https://troublefait.bandcamp.com/album/appearance
https://www.facebook.com/groups/124832845768/
Projet sonore d’un seul homme qui vit à Mexico et qui a commencé à composer dans le contexte du Covid-19.
Après un single en septembre, il revient avec un premier EP qui sent bon la Coldwave.
Dès les premières secondes de « Tono Gris », on est plongé dans les ambiances des années 80/81. Les noms de The Cure
(période « Seventeen Seconds ») ou les premiers New Order arrivent à l’esprit.
Cela ne gâche en rien l’immense plaisir d’écouter ces sonorités qui continuent de nous faire tant vibrer. La voix désincarnée capte et impressionne. Carrément envoûtant.
« Ruinas » continue de projeter cet état d’esprit froid et clinique. La guitare est un peu moins nerveuse mais la magie opère magnifiquement. De plus l’espagnol est une langue fantastique pour ce style musical. Très beau titre.
Retour à un rythme plus tendu et énergique avec « Cara Pixel ». La mélodie est très incisive et incantatoire. Plus de précision ce qui entraîne une certaine rigueur et dans ce cas-là apporte une grande richesse.
Le dernier titre est une splendide reprise du fabuleux groupe Décima Victima, « Tan Lejos ». C’est un très bel hommage qui permet de terminer en beauté. Un vrai plus !
Donc il est vrai que c’est un EP très référencé mais quand on réécoute encore et encore c’est plus que bon signe.
J’en redemande !
LIENS :
https://menosdias.bandcamp.com/album/desaparecer
https://www.facebook.com/menosdiasmusica/?ref=page_internal
https://open.spotify.com/album/12iEYglSTZCpYFWAm86vOF?highlight=spotify:track:4PizA4wwzuVCxL7dVsnMPe
À nouveau un one man band mais qui vit à Colombus dans l’Indiana. C’est un certain Jermaine Artis qui se cache derrière ce projet Coldwave.
Ce dernier a débuté ses activités en 2020, avec un EP et pas moins de 6 singles avant ce premier album de très grande qualité. Un disque qu’il fait bon écouter en ce moment.
Pour planter le décor, le titre « Dissociate » est absolument parfait. Une atmosphère lorgnant vers la Factory de la fin des années 70/début années 80. Une tension froide et parfaitement contrôlée. La voix de Jermaine collant parfaitement au gris anthracite qui envahit les esprits.
La rythmique métronomique incisive et sans compromis de « Coil » enfonce encore davantage l’auditeur vers le monde obscur et tourmenté de cet artiste au talent incontestable. Un délice.
Tout s’accélère à travers la vivacité de « Shadows » et sa pseudo opacité. La guitare sonne comme un torrent glacé dans lequel on ne voudrait jamais sortir. La composition est somptueuse.
On s’oriente vers plus de douceur et de retenue dans ce délicat « For You » qui n’en est pas moins profond et singulier.
Restons dans un univers similaire avec « Sin » et sa marche dans les rues de Manchester. Une charge émotionnelle étonnante se dégage et se répand. On ne peut que succomber.
Une teinte sépia enveloppe les mélopées de « Autumn ». Une douloureuse mais irrésistible sensation des gouttes de pluies glissantes sur des fenêtres qui ne s’ouvrent plus. La voix de Jermaine est plus plaintive que jamais.
Une marche longue et solitaire dans des rues grises et glacées, c’est la sensation ressentie avec « One Last Time ». Les souvenirs affluent et ne veulent plus s’en aller. L’amertume peut-être très salvatrice et ce titre magistral en est un exemple éclatant !
« Reflection » est moins urbain mais évoque la solitude et les traces qu’elle peut laisser. Un morceau qui à nouveau laisse la part belle à la guitare et à ce savoir-faire qui est fascinant. Décidément la vision de la vie par Into Grey est plus que captivante.
Cette pépite Coldwave se termine dans une épaisse et suprême noirceur. « Closure » possède un charme magnétique. La basse très appuyée est confortée par cette voix plus ténébreuse que jamais. C’est vraiment grandiose.
Vous l’aurez compris, c’est le genre d’uvre sonore que l’on voudrait découvrir tous les matins. Un album olympien.
LIENS :
https://intogrey.bandcamp.com/album/picture-perfect
https://www.facebook.com/ntogrey/
https://open.spotify.com/artist/5J6R4GO6z2ugTZMKMOBglR?si=PJ2XjgUWRNCdcCs5A6sT2Q
Toujours un artiste solo nouveau qui se prénomme Jones provenant de Monterrey au Mexique et qui nous propose un premier EP imprégné d’une Coldwave très synthétique.
Le titre « Neophytes » hisse le drapeau d’un monde très noir en nous embarquant sur un rythme trépidant. Une voix robotique et hypnotique dirige ce vertigineux menuet sombre et irrésistible.
Les festivités continuent comme dans un tunnel ou l’on se laisserait glisser et porter par un appel lointain. « Aeteric » offre des sensations torturées puissantes qui nous sont délivrées avec grand talent.
« Porcelain » est une nouvelle réjouissance toujours dictée par le son tout à fait particulier de la guitare. On ressent dans ce climat frénétique et glacé une intelligence perturbée et ténébreuse auquel on ne peut qu’adhérer. Un pur délice.
Pour se séparer de ce bal où la noirceur est comme une délivrance, « Witchcraft » s’ouvre avec une voix murmurée. Le rythme est toujours aussi nerveux et malicieux. Une preuve supplémentaire que la froideur est un allié indispensable.
Vous aurez saisi que c’est un coup de cur énorme pour cette première uvre. Essayez et vous l’adopterez.
LIENS :
https://qgeko.bandcamp.com/releases
https://soundcloud.com/qgeko
https://www.facebook.com/septentrional.jones.5
Continuons avec bonheur dans la Coldwave et l’artiste solitaire avec Juan Bolivar arrivant de Colombie (tout comme son remarquable label, Tres Incendios Records possédant un catalogue prodigieux), et propose son premier EP.
Un démarrage tout en subtilité avec « Unnecessarily Deep » avec une guitare qui suscite immédiatement une attention toute particulière car elle embarque l’auditeur avec une grande volupté accompagnée de cette voix qui s’apparente à un souffle. La séduction est instantanée.
Un peu plus de vivacité à l’écoute de « Again ». Les paroles sont plus marquées et la dextérité du musicien se développe davantage. Plus d’énergie tout en gardant de la douceur et une imparable plénitude. Très beau titre.
Une sorte de rythmique « ferroviaire » (si je puis dire) pour l’ambitieux « Plan » qui projette ce trajet vers une destination encore peu perceptible mais terriblement attractive. La basse glisse comme du velours dans cette ascension passionnante et palpitante.
Le terminus se dessine doucement. « Everything Lost » malgré son tempo qui s’emballe de manière judicieuse propose une atmosphère tout en profondeur et en délicatesse. C’est tout le talent et la force de Juan pour ce morceau doté d’une grande majesté.
LIENS :
https://tres-incendios-temporales.bandcamp.com/album/particles
https://whitelight-whiteheat.com/features/wl-wh-track-of-the-day-the-cluster-unnecessarily-deep/
Arrivée d’un nouveau groupe Nantais en ce début d’année avec un premier EP plus que prometteur.
Les veines remplies d’une Coldwave tendue et séductrice, on plonge dans « Psalms Of The Great Void » avec un délice impossible à dissimuler. Dès ce premier titre on perçoit très vite une rage sous-jacente qui percute les sens et qui ne peut pas laisser indifférent. Une tonalité habitée qui apporte une indubitable crédibilité.
Une douce et prenante amertume enrobe l’intense « Oversee And Kill ». L’esprit vagabonde sans la moindre difficulté sur des terres arides à perte de vue. Des salves d’émotions et de souvenirs perdus totalement imparables.
Belle et grande réussite.
Une percutante obscurité vient refermer cette première production. Point d’issue dans ce remarquable « Heavy Sleep Heavy Hurt » et à vrai dire on n’a pas envie d’en trouver tant le plaisir est total.
Il va falloir prendre son mal en patience pour retrouver cet excellent trio qui part sur des bases plus que solides.
LIENS :
https://sangfroidfr.bandcamp.com/releases
sang.froid.booking@gmail.com
https://www.instagram.com/sang_froidband/
https://www.facebook.com/sangfroidfr/
Autre belle découverte pour débuter 2021. Brillant trio Coldwave qui se situe à Chicago et présente ce premier EP.
Délicatesse et subtilité débordent de « Cataleptic Solitude », Tyler et Ryan respectivement guitariste et bassiste enlacent leurs voix pour mieux nous attirer et passer les portes de Love Language. C’est un tel bonheur qu’il suffit de se laisser porter par ces sonorités et se régaler avec une satisfaction qu’il serait vain d’essayer de contenir.
Des petits retours de « Garlands » des immenses Cocteau Twins parsèment le majestueux « Frameless » qui lui aussi possède un charme qui se savoure et dont la douceur dure longtemps, si longtemps. On clôt les yeux et le transport se fait tout seul. La brise est légère et on égrène les photos qui ne jaunissent plus.
Même pas le temps de se poser et d’ailleurs pourquoi le ferait on alors que « Roman Silver » poursuit cette ouateuse équipée agrémentée de quelques rires étouffés par le temps qui là justement n’a plus vraiment sa place. On n'a que le regard à déplacer et une profonde inspiration à prendre pour que l’extase se fixe.
Si « IV » indique que nous allons quitter les nuages, c’est annoncé à une sapidité pas foncièrement indispensable mais après tout est-ce si grave ?
Le principal est de réserver son billet pour le prochain vol dès maintenant.
LIENS :
https://lovelanguageband.bandcamp.com/releases
https://www.instagram.com/lovelanguage_band/
https://open.spotify.com/album/4JAcAhdrPFNchBvIyoYs6d?si=2wCAOtcSQy2sE8fydB_1OA&nd=1
Belle apparition l’année dernière avec ce très jeune duo qui provient de Pomona en Californie et cet EP vraiment très prometteur.
Le départ est donné avec un ambitieux « The Last Light Dies » qui peut rappeler le spleen exquis et raffiné des incontournables Asylum Party. Cependant les deux musiciens tirent avec subtilité leur épingle du jeu notamment en incluant un son de synthé faisant comme un son de bouillonnement. La séduction est immédiate.
Plus de tension et de désespoir à l’écoute de « In The Cold Depths ». Une gravité se répand et s’étale. Une réflexion qui remplit l’esprit de papillons noirs. On perçoit nettement un assombrissement total et qui donne vers l’infini. Une ode au désespoir désespéré.
Ce premier rendez-vous se referme en compagnie d’une amertume doublée d’une douce et grise rêverie. « Return To Nothing » sonne pourtant comme un appel, un au revoir qui perce cette brume épaisse. Frisson puissant ! fabuleux.
Personnellement j’attends un premier album avec fébrilité. Un grand talent est né !
LIENS:
https://dismalthoughts.bandcamp.com/album/return-to-nothing
https://www.instagram.com/dismalthoughts909/
https://www.facebook.com/DismalThoughtsOfficial/
Premiers pas pour ce trio féminin berlinois qui nous propose un son vraiment très eighties. Je pense que les admirateurs (comme votre serviteur) de formations tel que Die Unbekannten ou De Må Være Belgiere ne seront pas vraiment dépaysés.
Au programme, 6 titres ne dépassant pas les 2 minutes. C’est un parti pris audacieux qui a parfois été adopté par certains groupes de la scène Punk Hardcore.
On démarre avec «Atmungsaktiv» qui de par sa construction et sa compo décalée, la voix scandée de Billerbeck, la basse très appuyée donne le « LA » à cette cassette. On est fatalement interpellé.
«Naja» est plus bondissant et laisse la guitare s’exprimer davantage sur une rythmique très clinique et par moment martiale. Très bon titre !
Les réjouissances continuent avec un titre un peu plus barré. La langue allemande est absolument parfaite pour ce style sonore. « Der Mond » est un titre bancal, c’est comme si chaque instrument voulait jouer dans son coin et pourtant cela tient parfaitement debout. C’est très surprenant.
On repart avec un titre un peu plus « sérieux » dans le sens où tout est un peu plus ordonné avec toujours cet aspect militaire. « Flammen » est une très belle réussite.
Plus d’urgence et d’inquiétude dans l’ambiance de « Pflanze » et son synthé qui envoie des lasers de Cylons. On perçoit nettement l’approche d’un danger. L’inquiétude transpire. Vertigineux.
Grande froideur sur « Pflanze ». Un décor se plante et ce titre ressemble à une sorte de revendication. La chanteuse semble interpeller l’auditeur. Vraiment très percutant.
La cassette se termine avec un chant plus mélodieux, presque religieux par instant. Pourtant « Vogelarten » est loin d’être un cantique mais il est le plus mélancolique. Les instruments semblent enfin être en osmose. Belle conclusion.
À vous de découvrir ce groupe peu banal.
LIEN :
https://billotontraeger.bandcamp.com/album/die-schiefe-bahn-demo
Après avoir égrené 3 singles ce duo originaire de la ville de Los Mochis au Mexique a sorti un premier EP.
Leur optique sonore vacille entre Coldwave et Post-Punk. Ce premier opus est quelque peu référencé mais cela ne nuit en aucune manière aux plaisirs immodérés que leurs titres procurent.
À commencer par un plongeon profond permettant de découvrir l’agressif « Reina Negra » qui met les sens en alerte. Le groupe n’a pas l’intention de nous ménager et ce n’est pas plus mal. On sent quand même une sorte de mise en place, d’ajustement. Un bon titre mais pas représentatif du son du groupe.
C’est quand «Eternos» démarre que l’on sent que les choses sérieuses arrivent. La température descend, la voix se fait plus plaintive et la guitare exprime sa douleur. Le charme opère et on ne peut que se laisser porter. Exquise sensation.
« Insomnio » est le titre qui sonne le plus Coldwave. La parfaite fusion entre la guitare et la basse pour une longue et hallucinante intro donnant une ampleur invraisemblable à l’aura de ce morceau. Les deux musiciens démontrent leur prodigieux savoir-faire. Les adjectifs manquent tant je suis médusé et transpercé par tant d’émotion. C’est un électro-choc. Cette chanson est forcément destinée à devenir une référence du genre.
Pas facile pour «Sufrí » de suivre ce monument mais aucun souci à se faire. Il est une suite parfaitement orchestrée et cohérente. Un régal d’entendre la progression fabuleuse et magique des deux protagonistes qui font vivre leur musique d’une manière aussi vibrante. Un grand bravo !!!
Pour clore ce diamant noir, encore une fois ils ont fait très fort avec une longue épopée de plus de 7,15 minutes et cela méritait au moins ça. « Colonia Americana » permet de comprendre et d’apprécier encore davantage la galaxie des passionnés du sombre. Belle intelligence artistique.
À découvrir d’urgence !!!
LIENS : https://leonorapostpunk.bandcamp.com/album/eternos https://www.facebook.com/leonorapostpunk https://www.instagram.com/leonorapostpunk/ https://twitter.com/leonorapostpunk https://leonorapostpunk.com/
Voici un duo qui provient du Brésil et que j’avais repéré début 2019 lors de la sortie de leur premier EP où ils affirmaient déjà leur goût pour le rock Gothique.
Pile poil deux après ils sont de retour avec un nouveau 5 titres ou l’on ne s’ennuie vraiment pas.
Après une introduction « Darker Days Ahead » où un texte est parlé entouré d’un orgue étrange et quasiment religieux, l’action démarre en force avec un son old-school qui tient vraiment bien la route. « Pollice Verso » fait partie de ces titres que l’on retient quasiment dès la première écoute.
On poursuit avec quelques notes synthétiques qui laissent place à un « Through Endless Gloom » certes très classique dans la forme mais qui n’en est pas moins séduisant. La voix puissante et obscure de Thiago est parfaite pour cet exercice.
Il s’ensuit un catapultage vers le milieu des années 80 avec un vertigineux « Tombs of Love » qui fait un bien fou au cur et à l’âme. C’est un véritable bain de jouvence sans pour autant tomber dans le cliché. C’est plus qu’appréciable. Je vote pour !!!
« The Coffin City » finalise tout en subtilité ce retour vers le futur qui s’avère très salvateur et il est parfois bon de revenir aux fondamentaux. Le jeu de guitare est étoffé et bien maîtrisé. Ne boudons surtout pas notre plaisir avec cette belle balade dans le plus pur style Goth.
LIENS :
https://tomboflove.bandcamp.com/album/nekropolis
https://www.facebook.com/TombofLove93