Nouvel album de ce groupe pionnier de la scène Cold française.
Créé en avril 1983 et séparé en 1988, trois semaines avant la sortie du premier album. Hervé (chanteur et membre fondateur) reforme le groupe en 2002.
Depuis lors, la formation a subi de multiples changements mais Hervé tient bon le navire contre vents et marées et depuis le précédent album l’arrivée de Jean-Marc (guitare) et de Joël (basse) a été vraiment déterminante.
Ce nouvel opus démontre une fois de plus l’intemporalité de l’univers du groupe. On y retrouve des climats eighties, les sonorités qui ont fait de Wallenberg un groupe culte mais point de passéisme absolu. Certes une nostalgie est présente mais elle est authentique et ensorcelante. Les nouveaux textes sont les plus personnels qu’Hervé a pu écrire.
« Expect More » qui ouvre l’album donne la tonalité avec ses cornemuses et emporte immédiatement l’auditeur. Pour la première fois Hervé chante en français sur le bouleversant « Carnival Apologize » qui est une merveille.
« Last Weekend » plein d’énergie est tout à fait le style de titre qui une fois écouté ne vous lâche plus durant des heures. Une grande réussite.
Une beauté veloutée et hautement poétique avec le sublime « Ballad For An Angel » qui démontre que plus que jamais Hervé prend un plaisir immense à chanter.
Vous l’aurez compris, je recommande plus que vivement de vous procurer ce bijou qui est niché dans un écrin du plus bel effet.
Liens :
https://d-monic.bandcamp.com/album/and-there-we-are
https://www.facebook.com/Wallenbergfr/
https://www.discogs.com/artist/266508-Wallenberg
Premier opus de ce side-project de Nicolas Albin, très grand auteur/compositeur/interprète qui est à l’origine de la splendide entité «Then Came The Rain ».
Pour ce six titres, une voix féminine provenant de Sacramento en la personne de Eleanor Lattner qui signe les textes sur cinq morceaux.
Une voix veloutée, profonde et rare. On retrouve sur cet EP les ambiances grises et mélancoliques de Nicolas mais avec un fond fortement romantique. Les compositions sont du travail d’orfèvre. C’est rigoureux, raffiné et ciselé.
Dès l’intro avec « Coordonnées I » on pénètre un univers qui semble familier mais que l’on ne peut pas vraiment référencer.
Un climat Coldwave enveloppe l’auditeur et on se laisse emporter avec délice en ne pouvant pas résister une seconde.
Avec « Latitude 333 », la basse mène un balai avec cette voix si particulière, on sent une adéquation délicieuse et parfaite.
Sur l’exquis « Exhibit X », les chants de Nicolas et de Eleanor se mélangent et se séduisent pour une atmosphère planante absolument irrésistible.
Est-il utile de vous préciser que ce disque va tourner en boucle où que vous soyez ?
Liens :
https://lowersavage.bandcamp.com/album/u-n-d-e-r-t-o-w-s
https://www.facebook.com/lowersavagemusic/
https://soundcloud.com/istance2000/lower-savage-latitude-333
Bien qu’existant depuis 2012, ce duo provenant d’Amsterdam sort enfin son premier album, après deux démos, un EP et un split EP avec The Medicines.
Le groupe revendique ses influences dans le Post-Punk des années 80 ainsi que dans le Deathrock. Alors certes on ressent ces sonorités mais les épaisses brumes de la Coldwave sont plus que présentes.
On le perçoit sur les titres « Cold Blood » avec son climat maladif et désespéré ou encore sur « Through Passion » qui clôt l’album dans un spleen déchirant.
Sur cet album avec l’excellent « Dismal Reality » nous sommes plongés dans un Dark Punk bondissant avec sa rythmique métronomique.
Vous l’aurez compris Lifeless Past maîtrise parfaitement sa barque sombre et espérons vraiment qu’il ne faille pas attendre encore 7 ans pour une nouvelle pépite.
Liens :
https://lifelesspast.bandcamp.com/album/discarnate-objects
https://www.facebook.com/LifelessPast/
https://soundcloud.com/lifeless-past-550814180
Sômbre est fondé en 2011 par le chanteur Cédric Manine et le producteur/instrumentaliste Axel Wursthorn.
Le duo est aussi bien influencé par la scène Cold des eighties (Joy Division, Killing Joke, The Chameleons ou les premiers Dead Can Dance) que vers d’autres horizons tel que David Bowie, Ligeti, Radiohead et même les climats EBM et Jungle.
Je pense aussi par moment à Depeche Mode.
Avec tout ce background la couleur de l’album est tout de même complètement associée au nom du groupe, ne serait ce que par le titre « Black Skin Twins » qui suit l’intro de l’album. Basse et guitare qui se lient pour une admirable froideur.
« New Creatures » mêle cette Cold avec des ambiances plus dansantes. Ce titre est à mon sens très représentatif de l’optique sonore de Sômbre.
Le titre qui suit « ALF » est complètement calibré pour les dancefloors mais ne tombe pas une seconde dans la mièvrerie loin de là. On sent parfaitement que c’est contrôlé et savamment dosé.
Titre mélancolique étonnant que « We Will Coalesce » qui mélange Trip Hop et guitare Coldwave. La voix de Cédric y est particulièrement forte en émotions.
Ce 12 titres se termine sur une reprise peu commune, celle de « Kids In America » de Kim
Wilde. Cette version parfaitement réussie vogue plutôt vers une brume épaisse que vers les
charts.
Ce premier album est particulièrement soigné et équilibré. Un savoir faire méticuleux et précis.
Je ne peux que vous recommander cet album qui peut sans difficulté accompagner tout votre été,
et bien après !
Liens :
https://thebandsombre.bandcamp.com/album/linsay
https://www.facebook.com/thebandsombre
www.sombre-official.com
Premier album pour ce one-man band en la personne d’Albie Mason qui nous arrive de Louisville dans le Kentucky.
Très influencé par la scène sombre des années 80, il le revendique lui-même, cela ne fait pas pour autant un album qui sonne « daté » bien au contraire.
On peut penser aux productions de Merciful Release ou à des formations comme Clan Of Xymox ou les excellents Allemands de Parchment Prayer.
Passé ces premières impressions cet artiste nous offre un album de haute volée qui peut tenir la dragée haute à nombre de groupes.
Dès le premier titre « Eat the world, Kill Them All, Scal them with a knife”, on est emporté par un son aérien, une guitare très bien menée et une voix solide et aérienne.
« Ice Rose » se veut plus personnel avec une structure nettement plus Gothique, l’écho (très présent sur l’album) renforce davantage cette sensation.
Le titre « The Crushing Weight » est celui qui détonne le plus, il sonne presque New Wave. D’ailleurs on peut penser à Alphaville par moments ce qui lui donne une accessibilité pour le plus grand nombre.
« Josephine » est à mon avis le point fort de cette production. La composition est juste sublime et on sent qu’Albie est plus impliqué dans cette chanson, comme s’il racontait un épisode de sa vie. On ressent un spleen saisissant et terriblement addictif.
L’avant-dernier morceau « I Don’t Care » possède aussi un potentiel énorme. Sa rythmique quasi métronomique lui apporte une grande force. Si un single devait être choisi ce pourrait être celui-ci.
Je ne peux que vous recommander de vous offrir ce beau disque, vous ne pourrez pas le regretter.
Liens :
https://scaryblack.bandcamp.com/album/shadow-dwellers-b-sides
https://scaryblack.bandcamp.com/album/shadow-dwellers-b-sides
https://soundcloud.com/cvltnation/scary-black-icarus
J’avais repéré le groupe en 2014 avec un premier et fabuleux single et un EP en 2016. Depuis j’espérais un retour et mon vu a été exaucé avec ce premier album.
Le duo australien est devenu quatuor et il continue de flirter avec le son des premiers Cure ou le son 4AD des eighties et cela avec grand talent.
Cependant on sent une plus grande assurance notamment dans le chant.
Les climats froids et éthérés sont distillés avec détail dès le premier titre « Endless » qui donne la tonalité. Un voyage planant dans une brume ou il fait bon se perdre.
« Heavy Breathing » est le titre le plus énergique de l’album. La formation démontre qu’elle sait aussi hausser le ton et toujours avec autant de justesse.
On sent nettement que l’ordre des morceaux a été pensé et on constate à quel point il a été judicieux.
Le splendide « Swallow Whole » clôt cette galette de manière admirable.
On en redemande !!!
Liens :
https://avantrecords.bandcamp.com/album/closer-and-closer-apart
https://www.facebook.com/psymbols/
https://soundcloud.com/pleasuresymbols
Toute nouvelle formation issue de Portland dans l’Oregon.
Pour un premier essai (en l’occurrence un 6 titres) il est plus que réussi. On sent une maturité étonnante.
Lizard Skin nous fait plonger dans les ténèbres avec des compositions énergiques, des vocaux caverneux et certaines audaces bien senties.
De prime abord on peut penser à Red Lorry Yellow Lorry ou à Siglo XX (seconde période) mais le groupe redistribue les cartes et de manière très intelligente.
Dès l’ouverture avec «Together » la puissance est là et impossible de décrocher.
Bien que chaque titre possède sa propre identité, une unité remarquable les relie tous.
Dans « Rented Love », le côté synthétique renforce la puissance sonore et donne à ce titre un aspect monumental.
« Chrome Medusa » reste dans une optique très musclée.
On ne peut qu’attendre qu’une chose, un premier album aussi puissant et brillant ! Encore !
Liens :
https://lizardskin.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/lizardskinmusic/
https://soundcloud.com/lizardskinsounds
Je découvre ce groupe (trio pour être précis) alors qu’il officie depuis fin 2016. Comme on dit : « mieux vaux tard que jamais » mais quand même.
La musique de Caida Libra évoque les grands espaces, les voyages, un immense sentiment de liberté. « Poderes Simples », « Incontrolable » et « Inestable » sont les plus représentatifs de cet état d’esprit bien que la tonalité de l’album soit très énergique.
« Tirania » et « Expansiones » incitent plus à la réflexion et au spleen.
L’ordre des titres est très judicieux, il donne un excellent équilibre à l’ensemble. On le ressent tout particulièrement avec cet opus.
Tout cela fait que ce combo est à suivre de très près.
Liens :
https://caidaslibres.bandcamp.com/album/afuera-y-vac-o
https://www.facebook.com/caidaslibrescr
https://soundcloud.com/caidaslibres
Nouvelle entité Gothique et britannique qui arrive en la personne d’un certain Nicholas qui a su parfaitement digérer ses influences qui proviennent sans nul doute en grande partie de la ville de Leeds.
Avec « Slowly, Ghosts », on sent un titre qui aurait pu avoir sa place sur “First & Last & Always“, c’est juste pour vous éclairer sur le potentiel de cet artiste.
Bien sur tout cela a besoin d’être un peu plus ajusté, un calibrage plus net entre les instruments mais à l’écoute du très beau « Dancing With The Liminal » ou de l’imparable « Dust & Snowfade » pour être convaincu et désirer ardemment que l’essai soit transformé.
A suivre de très près...
Liens :
https://brittlethings.bandcamp.com/album/life-on-a-grey-seacoast-demo
https://www.facebook.com/pg/sleepingpeoniesofficial/posts/
Voici une jeune formation polonaise qui avait sorti un trois titres instrumental en 2017 mais qui considère (apparemment) que cet EP est le véritable départ de leur parcours.
Ce trio est ultra enthousiaste et très accessible. La musique proposée est pleine d’une délicate nostalgie. La voix est splendide et vous transporte inévitablement comme sur le remarquable « Cisza ».
Le plaisir est renouvelé avec l’énergique et implacable « Bruxism » ou l’on sent que le groupe est capable de donner beaucoup, ce qui fait que l’on ne peut qu’attendre un premier album.
Je ne peux cacher mon impatience !
Liens :
https://unclesconfession.bandcamp.com/album/p-tla
https://www.facebook.com/uncle.confession/
https://soundcloud.com/user-562404518
Suivant avec assiduité ce groupe depuis ses débuts je suis ravi par l’arrivée de ce nouvel opus.
Le ton est toujours aussi percutant et incisif. Cette guitare donnant ce son clinique est devenu quasi une marque de fabrique. La production est excellente.
Cependant ce second album malgré ses qualités absolument indéniables donne comme une impression de vouloir séduire un plus large public.
Mais bon il ne faut pas bouder son plaisir surtout avec un titre absolument prodigieux comme « Love as a virus » et son intro magnifique.
« Die Stadt » est un délice Coldwave avec cette basse magnétique et ce synthé admirable. Un pur joyau qui a juste un goût de trop peu.
La reprise de Magazine, « Shot by both sides » détonne un peu avec le reste mais il faut admettre qu’elle est vraiment réussie.
Le titre final « A fractured smile » est une pure délectation ténébreuse qui laisse en haleine.
« Pressure Points » est le cas typique de disque que l’on va écouter et réécouter en changeant régulièrement de titre préféré.
À vous procurer au plus vite si ce n’est déjà fait.
Liens :
https://palaisideal.bandcamp.com/album/pressure-points
https://www.palaisideal.net/
https://www.facebook.com/palaisideal/
Premier album très attendu de ces parisiens depuis la sortie du single « The sound » au début du printemps de l’année dernière.
Ce dernier ouvre d’ailleurs pour ce bondissant opus qui regorge de titres calibrés pour les dance floors Dark. A l’image de « The Flying Dutchman », « Fuck me » ou « Merry-go-round”.
Il est difficile de croire qu’il s’agisse d’une première uvre tant le groupe possède une assurance forte.
J’avais été très étonné quand le chanteur Dany Boy avait déclaré ne pas connaître Clan Of Xymox.
« Spyglass » est une chanson qui désoriente quelque peu car elle sonne furieusement Future Pop.
Après toute cette énergie dépensée, le cd se termine avec « Watch Out ! » et son ambiance apaisée, une ballade cold et cette voix qui emporte loin,très loin.
De la belle ouvrage ! Cet album ne peut que fonctionner !
Liens :
https://jetaimetheband.bandcamp.com/album/je-taime-lp01
https://www.facebook.com/jetaimetheband
www.jetaime-music.com