Le groupe londonien The Beloved, avant d´amorcer un virage dance plutôt réussi (« Sweet Harmony », « Deliver Me » ou « Satellite » le prouvent), avait sorti en octobre 1987 ce premier et très bon album de new wave, qui comporte les pépites « A Hundred Words », au refrain imparable, le glacé « Slow Drowning », et « If Only », qui sonne comme un bon morceau de New Order sur lequel Jon Marsh aurait posé sa belle voix. D´ailleurs, l´album a été produit par Michael Johnson, ingénieur du son de... New Order, hormis « Forever Dancing » et « If Only´87 », auto-produits par le groupe.
La réédition au format CD, en 1988, n´oublie aucun des premiers singles du groupe et y ajoute les titres de l´EP « Happy Now ». Ainsi, pour beaucoup, « Where It Is » est considéré comme une compilation des débuts de The Beloved, qui perdront peu après sa sortie deux de leurs membres.
Sur Internet : http://www.thebeloved.com/
« Japanese Whispers » est une compilation du groupe The Cure sortie le 6 décembre 1983.
Après le tourmenté « Pornography », le groupe, réduit au duo Robert Smith/Lawrence Tolhurst, amorce un
virage, avec le morceau « Let´s Go to Bed », dont la face B est l´excellent « Just One Kiss »,
plus mélancolique.
Plus dansant et d´apparence plus légère, « The Walk » figure au programme ainsi que sa face B,
« The Dream » et les deux titres supplémentaires issus d´un EP : le superbe « The Upstairs Room »,
aux guitares endiablées, et « Lament ».
En octobre 1983, le groupe, devenu quatuor, propose des morceaux plus jazzy, « The Lovecats » et
« Speak My Language », qui montrent l´évolution de l´inspiration de Robert Smith, quelques mois
avant la sortie de la tornade « The Head On The Door » qui entraînera le groupe vers un succès mondial.
En savoir plus : http://www.thecure.com/
Ce disque, décrit comme le parfait compagnon du livre « Gothic Rock: All You Ever Wanted to Know...but Were Too Gormless to Ask » que nous devons à Mick Mercer, écrivain et journaliste spécialiste du courant gothique, propose une remarquable sélection de formations emblématiques de cette mouvance. Le menu est effectivement copieux, puisque le bal (des vampires) est ouvert par « Dark Entries » de Bauhaus, qui sera suivi de plusieurs merveilleux titres : « Incubus Succubus II » de X-Mal Deutschland, « Black Madonna » de Theatre Of Hate, « Preacher Man » de Fields Of The Nephilim, « Pagan Love Song » des Virgin Prunes... même si The Mission ou les Sisters Of Mercy sont absents du programme. Nous décernerons une mention spéciale à « This Is Heresy », de Christian Death (période Valor, une fois n´est pas coutume) et « Incendiary Lover », formidablement interprété par Gitane Demone.