BLITZ!

THE CHAMELEONS « Dreams in Celluloid »
2013 (Blue Apple Music -BAMCD10)

The Chameleons, Dreams In Celluloid

The Chameleons, déjà chroniqués dans les pages de BLITZ!(cf. no6), un groupe issu de la banlieue de Manchester, principalement actif entre 1981 et 1986, est responsable d´une pléthore de disques et surtout de compilations (3 albums durant cette période).

La particularité de ce quatuor formé autour du chanteur/bassiste Mark Burgess est d´avoir à la fois un guitariste rythmique (Dave Fielding) et un soliste (Reg Smithies), ainsi qu´un batteur du nom de John Lever. Les 2 guitares mixées donnent un son plutôt atypique pour ce genre de formation dont Reg réalise les pochettes (et joue parfois du clavier).

Si vous possédez déjà « The Fan and The Belows » (81-83) et le double CD « Dali´s Picture », passez votre chemin, car l´on retrouve ici tous les titres de la première (excepté la version 7 ´´ de « Nostalgia ») dont on peut trouver ici, parmi d´autres Eps la version maxi (avec ses fameuses faces B « In Shreds », du post punk pur et dur, et « Less Than Human » dans sa 1ère mouture) produit par le talentueux Steve Lillywhite (Simple Minds, U2...) enregistré à l´origine en 1982 pour le label CBS et présent également en bonus sur la version CD de « What Does Anything Means?...Basically! ».

On trouve également sur ce premier CD des versions démo (« Dali´s Picture », « Looking Inwardly » ») dont « Dreams in Celluloid », qui n´est autre qu´une version plus brute de « Second Skin ». Enfin, à noter la présence d´un disque bonus, regroupant les 4 titres du EP posthume de 1987 « Tony Fletcher » (en hommage à leur manager décédé), avec les sublimes « Is It Any Wonder » et « The Healer » déjà présents sur le CD picture « Northern Songs », un autre disque de démos des Chameleons, ce groupe des années 80 qui a su magnifiquement résister à l´épreuve du temps ! (« Tomorrow Remember Yesterday », comme le dit si bien Mark Burgess sur « Nostalgia ».

L´adepte

IN THE NURSERY « Aubade »
(ITN Corporation 2010 -corp031)

In The Nursery, Aubade

Pour ceux qui auraient loupé la compilation « Prelude » de 1989 (sur le label allemand Normal) regroupant les tous premiers enregistrements ou seraient passé à côté de la non moins célèbre « Counterpoint » (Danceteria/Sweatbox de 1989) sur laquelle l´on trouve plutôt les premiers singles d´In The Nursery s´étalant sur une période de 1985 à 1988, la plus prolifique du groupe, vous n´aurez plus d´excuses pour vous procurer cette énième compilation du groupe formé en 1981 à Sheffield par les jumeaux Klive et Nigel Humberstone !

Reprenant « Prelude » (1983-1985) dans son intégralité ainsi que quelques titres de « Counterpoint » et un live de 1981 resté jusqu´ici inédit, « Aubade », qui donne son nom à cette compilation, soit :

À noter enfin les sublimes photos d´époque avec le 3ème membre alors du groupe, Ant Bennett agrémentant le livret ! À posséder d´urgence pour se faire une idée de la période cold-waveIn The Nursery.

Et sur le web : www.inthenursery.com

L´adepte

NEW ORDER « Factus 8 » (1982)
« 1981-FEP313-1982 » (CD,import canadien,Polygram)

New Order, Factus 8

Ce mini-album (dans sa version CD) ne commence logiquement pas par « Everything´s Gone Green », le EP de 1981, mais par « Temptation », le maxi de 1982. Car New Order, entre deux albums, a l´habitude de sortir EP´s et maxis, ce qui est le cas de « Everything´s Gone Green » (dans l´Ordre, non mais!) EP de 1981 produit comme il se doit par Martin Hannett, déjà producteur de l´album « Movement » (FACT50) cette même année.

Ce titre, un classique du genre (sur lequel New Order se cherche encore alors que le fantôme de Ian Curtis se promène toujours dans le coin), est paru dans 3 versions :

Le titre éponyme, quant à lui, est entre 2 styles, sombre et pop à la fois, annonçant déjà le tournant commercial que va prendre le groupe dès le maxi suivant, « Temptation », ce 2 titres de 1982 (FAC 63 ) qui a été composé par Bernard Sumner (comme il aime à le rappeler lors des concerts !) contient une perle : « Hurt », qui avoisine (comme « Temptation ») les 8´ et est aussi produit par New Order. Selon la légende, les 2 morceaux ont été enregistré avec une technique permettant à la batterie (alors électronique!) de Stephen Morris d´être directement « filtrée » par le synthétiseur, ce qui explique (en partie!) le son crade de la batterie sur ces deux titres qui ne fait que rappeler l´absence de Martin Hannett à la production de ce maxi single qui (contrairement à « Blue Monday », le single suivant, qui sera le maxi le plus vendu dans le monde) ne restera pas dans les annales !

Et sur le net : www.neworderweb.net

L´adepte