En 2011, le label Nerus a fait paraître une quatrième édition de la compilation décrite par Douglas Pearce comme « une compilation sur double CD de choix personnel ». Au menu figurent 32 titres, dont certains en versions exclusives.
La première édition, sortie en 1997, avait été tirée à 1 000 exemplaires et ne disposait pas, contrairement à celle de 2011, d´un livret de 12 pages dont les illustrations, particulièrement belles, nous font revivre les différentes époques de ce projet commencé en 1981. Mais elle comportait un 33e morceau, « Rose Clouds Of Holocaust », disparu sur la 4e édition.
Le menu reste toutefois copieux et agréable, puisque l´auditeur retrouve plusieurs grands classiques comme « Heaven Street » (1981), « Fall Apart » (1989), et les splendides « Torture By Roses » (1986), fabuleux hommage à Yukio Mishima, « Come Before Christ And Murder Love » (1986), et « Accidental Protégé » (1995).
Nous formulerons un seul regret, l´absence de « Death Is The Martyr Of Beauty », l´ouverture bouleversante du très beau « But, What Ends When The Symbols Shatter », album produit par Ken Thomas.
Le goût de Douglas Pearce est sûr et cette compilation peut constituer une belle porte d´entrée à l´uvre, moins controversée que sublime, de Death In June.
Sur Internet : http://www.deathinjune.net/index2.htm
Double album compilation, « Viva Litfiba » nous permet de retrouver le groupe fondé en 1980 à Florence (Italie) dans une sorte de Best Of qui ravira les amateurs du timbre agréable de Piero Pelù et aux superbes mélodies, en particulier sur ce titre inoubliable que fut, et demeurera, « Istanbul ». Le reste du répertoire est plus rock que new wave, mais comporte d´agréables moments, comme par exemple « Eroi Nel Vento », « Maudit » et « Fata Morgana ».
Sur Internet : https://www.litfiba.net/sito/
En 1998, le label suédois Cold Meat Industry publie le 3e album du projet de
Tomas Pettersson, Ordo Equilibrio.
Après des débuts tournés vers la musique industrielle et des textes parfois satanistes,
l´uvre prend avec ce troisième album une orientation plus nettement neofolk avec des morceaux où se
répondent les voix féminine et masculine. Le son d´Ordo Equilibrio est immédiatement
identifiable, et les paroles prônent souvent l´affirmation de la liberté humaine, sous toutes ses formes et en
particulier en matière de sexualité, en balayant tous les préjugés.
Le morceau qui clôt cet album, « Man Always Forgets », est le plus beau : la mélodie est
délicatement ciselée et le timbre de voix de Tomas Pettersson s´y adapte parfaitement.